Pasmo, pince moi !
Aujourd'hui, après avoir déposé Romane à l'école, je suis retournée à Futako Tamagawa. Ma mission? prendre une carte PASMO. J'en parlais ici : c'est une carte de paiement "sans contact" qui permet de payer les transports, quel que soit l'opérateur. Elle permet également de payer boissons et autres petites choses aux distributeurs automatiques équipés. Bref, c'est un porte monnaie électronique. En fait c'est une bénédiction, car devoir sortir ses petites pièces à chaque fois que l'on prend le métro ou le bus, je n'en pouvais plus. Dans le métro par exemple, plus besoin d'acheter un nouveau ticket quand on change d'opérateur : on la passe à chaque portillon.
J'avais quand même quelques appréhensions avant d'acquérir cette carte : tant à Paris (Naviguo) qu'à Londres (Oyster) il fallait compléter un formulaire, avec photo pour la Naviguo (cette dernière ne proposant que la carte intégrale ou la carte orange). La perspective d'aller expliquer à un guichetier dans mon japonais hésitant (!) ce que je voulais ne me plaisait guère...
Juste avant d'y aller, j'appelle T pour lui signaler que je serai dans son repère préféré et que si elle le souhaite on peut se retrouver pour un café. Je lui dis pourquoi je me déplace jusque là : "Ah mais tu n'as qu'à aller à une machine !" me dit elle. Ah ? la délivrance de cette carte pourrait se faire à une machine ? interessant ! Effectivement je me pointe à Futako-Tamagawa, je m'approche d'une machine (avec écran tactile, oubliez les anciennes à boutons, d'ailleurs je ne sais même pas s'il y en a encore à cette station flambant neuve), je lui demande de me parler anglais et je clique sur Pasmo. Elle me demande si je veux une nominative ou une "générale", la nominative permettant d'en récupérer une nouvelle en cas de perte, chargée avec l'argent contenu lors de la perte. Je choisis "général", histoire de faire simple, et je donne à la machine un billet de 5000 Yens à manger. En bonne machine, elle me recrache quasi immédiatement une carte plastique argentée, m'informant qu'elle est chargée de 4500 Yens. En fait 500 Yens (3,5 euros) sont retenus comme caution (enfin c'est ce que j'en comprends et c'était le cas avec l'Oyster). Maintenant à chaque passage aux bornes, mes sous se débiterons du montant demandé jusqu'à ce que je la recharge, à une machine similaire.
Me voila donc liberée de ma petite monnaie dans les transports, et je peux vous dire que cela fait un sacré changement. Et pourquoi je vous en parle dans de tels détails ? et bien si vous décidez de venir visiter Tokyo un de ces jours, je pense que la Pasmo est un outil indispensable à vos pérégrinations. A prendre dès la sortie de l'avion !